La Boom
Bon alors je sens déjà venir les éternels insatisfaits ( moi le premier) : « il s’emmerde pas le mec quand même : pour chaque titre, il prend un film, c’est pas compliqué après de parler pendant 4 pages sur un événement d’une telle bananalité»( comme ils disent dans les républiques bananières ). Bien oui, je crois que je suis particulièrement accroc au cinéma et de ce fait, les premiers signes de dépendance se font aujourd’hui sentir : mon organisme s’est habitué à avoir une certaine dose hebdomadaire de cinéma (dose qui n’a fait qu’augmenter au fil des années, l’accoutumance m’obligeant à augmenter les doses pour le même effet) et aujourd’hui, je ne peux satisfaire cette demande de mon organisme : je suis donc atteint de symptômes de dépendances physiologiques ( par exemple, ralentir devant chaque cinéma, m’arrêter pour regarder les films au mépris de toute convention sociale qui m’obligerait à prolonger la conversation précédemment entamée ou cela peut même aller jusqu’à rester en extase durant de longues et précieuses minutes sur le site de Télérama à regarder les critiques de films que je voudrais voir mais que je ne peux… au passage vous pouvez noter les liens entre les différents type de drogue : on commence avec des drogues douces ( Sarko me répondrait sans doute qu’il n’existe pas de drogue douce, mais je crois qu’il n’a pas tort en voyant sa politique : lui est drogué à la flicaille et allez demander à un sans-papier roumain ou à un manifestant si la flicaille, c’est doux…) donc on commence avec des drogues douces comme le cinéma et on finit par des drogues dures comme Télérama, le PS ( vous inquiétez pas, ça j’y ai pas encore touché et puis quand on voit la Cam’ on a pas trop envie d’y mettre le nez dedans. Non après il faudrait organiser des réseaux, avec des passeurs et toute la chaîne de production, pour faire venir de la bonne Cam’ scandinave, parce que la production française est vraiment trop mauvaise et aléatoire…d’ailleurs faudrait que je teste le socialisme nordique, y a des dealers à chaque coin de rue ici ) et on finit par écouter Vincent Delerm ( j’ai déjà essayé une ou deux fois, juste pour voir ce que ça fait, quel effet on peut en retirer et c’est vrai que je sais pas comment c’est l’Héro, mais Delerm, c’est très puissant, ça te donne de ces vertiges…)). Mais le 2ème problème des drogues, bien sur c’est aussi la dépendance psychologique. Celle-ci en fait se manifeste par l’omniprésence dans mon esprit de titre de film pas encore vus et qu’il faut que je vois, des images de films déjà vus, des images de film à réaliser, … ce titre est un autre exemple de cette dépendance psychologique qui me pend au nez depuis bientôt un mois ( au début, j’ai réussi à tenir sans cinéma, on arrive toujours à trouver un ersatz ( j’aime bien ce mot allemand, même si son intégration dans la langue française remonte aux heures noires de la France, pas celles du règne de l’autre pré-grabataire (voire post-grabataire) depuis sa station thermal mais quelques années avant quand le Boche était venu en France, pas vraiment pour que le mot « ersatz » s’implante en France mais pour que l’Alsace s’implante en Allemagne ), on lit des livres, on imagine au lieu d’avoir les images… mais maintenant c’est devenu indubitablement plus difficile ).
Mais rassure-vous je ne vais pas faire une chronique cinématographique ( j’en ai déjà assez écrit pour un atelier-cinéma de lycée, d’ailleurs peut-être un jour je mettrais en ligne ces fonds de tiroir). Mais comme j’ai déjà pas mal parler de psychologie dans cette introduction sans queue ni tête( un peu comme Louis XVI parce qu’il n’a jamais eut le courage de faire des réformes avant de perdre la tête), je risque de parler de psychologie dans le reste de ce texte.
Je me suis rendu compte que jusqu’à présent je ne vous ai parlé que d’activité diurne, peut-être parce que pour l’instant ce terme peut être utilisé pour décrire une partie relativement importante de la journée. Mais dans quelques semaines, il me sera vraiment plus aisé d’être noctambule. Alors ce dernier samedi, je suis sorti dans quelque chose qui peut plus ou moins (peut-être plus moins que plus…la scène est pas clair ? et la Seine, elle l’est peut-être ? Bon alors…) s’apparenter à une boite. Je ne vais pas m’éterniser sur la description des lieux, somme toute assez anodins. Je ne souhaite pas non plus faire une critique musicale, ça reste une boite et je ne veux pas en venir à de telles futilités ( faire une critique musicale, comme si certains faisaient des critiques musicales de Francis Lalanne…) même si c’est finalement plutôt de qualité et plutôt à mon goût puisqu’il s’agissait essentiellement de rock (des Beattles aux Stones, en passant par Nirvana et Green Day ( et oui on peut passer du Punk dans ce genre de lieu, le pauvre Kurt doit se retourner dans sa tombe ou dans ses cendres je sais plus dans quel état post-mortem il a décidé de se retrouver mais après ce qu’il a du fumer dans sa vie, il en avait peut-être marre des cendres…toujours est-il que ça fait bizarre d’entendre du Green Day ou du Nirvana en pareille occasion). Mais comme promis, je vais parler de psychologie, mais de psychologie fictive, parce que c’est souvent plus marrant que la psychologie réaliste (mais que tous les psychologues en herbe se rassurent : je ne suis pas Freudien et je pense pas que l’on puisse tout expliquer par le sexe. En parlant de Freudisme, j’en ai appris une bonne l’autre jour en cours de terrorisme ( non on ne nous apprend pas à être de bon petits apprentis terroristes et nos lectures ne sont pas du genre « le terrorisme pour les nuls »), que certains « chercheurs » (je mets des guillemets parce que vu ce qu’ils trouvent, on peut se demander comment ils cherchent) estimaient que les terroristes du 11 septembre étaient atteint d’un complexe de castration ( ou d’un complexe phallocratique, appelez ça comme vous voudrez), d’où les tours…c’est sacrément tordu (quoique pas autant que les tours en question après la chute du premier avion…en parlant de ça, je ne pourrais jamais oublié cette perle d’une professeur (désolé pour le « e » final, mais mon Word ne souhaite pas de développement séparé des mots de genre différent) de relations internationales : voulant dire que le 11 septembre pouvait être expliqué, elle a cru bon d’ajouter que « le 11 septembre ne tombait pas du ciel » ) mais je ferais d’emblée remarquer aux chercheurs en question qu’ils ont bien visés distinctement 2 tours. Et puis, si on cherche un complexe psychologique dans ces attaques, je sais pas à quoi peut ressembler le complexe dont étaient atteints ceux qui se sont posés ( certes en mauvais état, ou Etat pour tous les anti-américain) sur le Pentagone…)
Donc en arrivant dans cette pseudo-boite, je n’avais pas spécialement envie de laisser aller mes hanches à des gesticulations de gauche à droite, mes pieds à de douteux mouvements multidirectionnels ainsi que mes bras à l’accompagnement de tous ces mouvements plus ou moins synchronisés et bien exécutés. Pour résumer, j’avais pas envie de danser. Alors je me suis assis pour m’adonner à une de mes passions les plus bizarres : le voyeurisme psychologique (qui finalement montre qu’on est plus intégré dans la soirée ou le lieu en question que ceux qui sont supposés l’être : ces gens en question ( qui en l’occurrence dansent mais en d’autres occasions peuvent seulement parler, faire un jeu) sont seulement avec les personnes qui les entoure directement sans penser à tout ce qui les entoure, à la différence de ma discipline spirituel qui me fait voir tout ce qui se passe dans la soirée : je peux sans doute mieux décrire la soirée que mes condisciples étudiants qui dansent, mais tout cela ne m’a pas empêcher de danser plus tard dans la soirée) : contrairement à la télé-réalité où l’on mate de vrais poufs et d’intègres crétins dans leurs moindres pantomimes ( si possible les plus fictives possibles, on va quand même pas montrer la vraie vie à la télé), je préfère imaginer une psychologie à des gens triés sur le volet ( et non sur le volley parce que sinon ça voudrait dire trier les gens selon leur poste au volley et dans ce cas, l’intérêt n’est que peu intéressant à moins de se retrouver en face d’une compagnie de nain où il devient intéressant de savoir qui peut jouer en attaque…c’est petit, ouais je sais…) : en fait la pratique, que je vous invite tous à exercer de temps en temps, consiste à se trouver dans une pièce ( n’importe laquelle mais éviter les toilettes vous risquez plus facilement de tomber sur Freud, pas qu’il se cache derrière chaque porte de toilette, mais pour des raisons décrites plus haut) où il y a un certain nombre de personnes ( parce que tout seul, l’analyse psychologique tombe vite dans les extrêmes : déprimes ou sur-estime de soi et rarement palpitant et encore moins marrant) que vous ne connaissez pas. Il suffit ensuite de commencer à les observer, une à une, en revenant de temps en temps sur chacun pour essayer de mieux cerner le personnage (puisque finalement il s’agit de personnages que l’on construit dans sa tête à la tête du client, pour éviter de faire la tête pendant toute la soirée et de se prendre la tête avec le têtard d’à côté qui se prend la tête à deux mains parce qu’il a mal à la tête de ces tête-à-tête qui n’ont ni queue ni tête. Mais éviter les considérations professionnelles, parce qu’à la tête du client, ça part vite dans des considérations réductrices : du genre à la vue d’un arabe, ne pensez pas nécessairement qu’il est voleur, il peut aussi être épicier ou dealer ( ce qui revient au même, seule la cam’ change…)). Donc toute ressemblance dans ce qui va suivre ne sera pas fortuite, tout simplement parce que tout cela est inventé et l’imagination pure n’existe pas, donc forcément cela vient de quelque chose réel ou tout du moins qui existe dans l’esprit des gens. Donc voilà une galerie de portrait de personnes fictivo-réelles de cette soirée ( c’est un peu de la docu-fiction comme ils disent dans le monde de la télé) :
Bien sur, elle était là, celle qui vient régulièrement parce que pour l’instant tout ne lui convient pas. Alors elle vient dans l’espoir d’autre chose, comme on joue au loto, comme on va au ciné pour se changer les idées, comme l’on pourrait, si on en était capable, aller plus haut dans le ciel voir si la Terre est encore belle. Elle était peut-être avec quelqu’un mais, c’était pas le bon « quelqu’un », trop quelconque pour elle, elle attend quelqu’un, malheureusement elle ne sait pas qui. Qui sait peut-être viendra-t-il ce soir ? en tout cas, c’est ce qu’elle se dit. Cela dit, en attendant elle préfère ne pas venir seule, ça fait toujours mieux de pas venir seule, ça fait sociale, ça fait bien, ça fait occupée et laisse le plaisir de la conquête pour le quelqu’un en question. Du coup, elle est là, sans être là, un peu las d’être là et las.
Evidement, y a toujours les meilleures amies du monde, celles qui à 14 ans se disaient Meilleures amies pour toujours (MAPT en abrégé) même si évidemment le toujours souvent avait une temporalité limitée au prochain grand amour ( qui durera 3 semaines ) d’une des deux protagonistes. Mais dans ce genre de circonstance, il n’est pas question de mec, ou seulement implicitement : on mate, on observe, on fantasme, on se dit que lui, il est définitivement pas pour moi, que lui est craquant…mais on ne passera pas à l’acte ce soir, on est sorti entre copines, donc pas de ça ce soir. On est là pour s’amuser pas pour se crêper le chignon. Alors on danse et on jacasse ( fort si possible, je sais pas pourquoi, mais fort c’est mieux, c’est comme ça, pour montrer qu’on s’amuse bien sans doute, s’exprimer pleinement ( parfois trop au risque de devenir exagéré) entre amies, même si derrière on est toujours à couteaux tirées avec toutes les autres ( sauf soi-même, quoique, dans le groupe, y en a toujours une qui fait un peu la gueule, un peu déprimé, pas envie de sortir ce soir, faut que je me lave les cheveux, j’aide ma mère pour faire à manger ou quelque chose du genre mais au final, elle cède toujours)), on rigole aussi. Beaucoup. Vraiment beaucoup.
Elle, c’est plutôt beau cul ( quelle transition de toute beauté, c’est le cas de le dire). Et visiblement elle l’a bien compris et a tout investi dessus. Alors forcément quand elle danse, c’est tout un cirque. A coté, le cirque Pinder avec ses lions, ses éléphants et ses rats musqués c’est de la rigolade. Non elle, elle peut t’ameuter tout un quartier, rien qu’en faisant bouger « l’endroit où le dos ressemble à la lune » (merci Brassens de mettre un peu de poésie dans ce monde ultra-moderne). En tout cas, c’est ce qu’elle espère et pense. Bien oui, elle est pas trop là pour voir mais être vue. Elle est pas trop là pour prendre mais être prise. Elle est pas trop là pour mater mais pour être maté. Par contre elle est là pour allumer, ça c’est sûr. Alors elle en fait toujours trop évidemment mais ça doit plaire, je crois, en tout cas elle, elle le pense. Sans cesse, elle en rajoute, jamais assez provocante, jamais assez aguicheuse, jamais assez sensuelle, jamais assez finalement. Mais elle est pas seule en général : toujours avec une copine, mais une seule, une sorte de confidente, d’amie avec laquelle elle partage tout ( enfin ce qui l’intéresse de partager. Par contre, à l’inverse, elle ne s’intéresse pas souvent aux problèmes ( souvent plus existentiels que les siens) de sa copine, normal, ça l’intéresse pas).
Lui aussi, il était là, pas celui qui fait la gueule dans son coin, mais celui qui fait la gueule plus ou moins au milieu de tout le monde. Alors au début, on pourrait le croire seul, peut-être séparé du soir même, du coup il a décidé de venir ruminer ses remords ( parce que c’est pas lui qui a rompu, c’est sûr) au bord de la piste de danse, une bière pour cavalière. Mais pas du tout en fait. Il est avec quelqu’un mais, même en sa présence, aucun effort pour décrisper son visage sur lequel on pourrait voir toutes les haines du monde. D’ailleurs ne croisez pas son regard : un regard de tueur. Il en veut à la planète entière, pas satisfait de son sort, oubliant que peu le sont et que l’être vraiment ne doit pas être une situation enviable ( les perspectives de progrès et d’évolution sont assez rare dans ces cas-là, alors que celles d’un déprimé le sont beaucoup plus). Sans doute, ce soir, elle l’a un peu forcé à venir ici, lui qui aime pas trop danser et qui ce soir voulait regarder du foot à la télé. En plus il connaît personne, parce que forcément, il sort pas trop souvent…
Evidement, il y a celui sans qui cette soirée ne vaudrait pas le coup : le mec bourré. Alors faire la psychologie du mec bourré, c’est vraiment pas évident. Pour celui-là, je crois qu’il n’était pas spécialement bien ce soir alors il voulait pas se prendre la tête ( par contre en rentrant il risque de se prendre la tête entre ses mains au dessus de la cuvette des toilettes, avant de se taper la tête contre les murs le lendemain, à se dire : « qu’est-ce que j’ai foutu hier ?»). Il est venu tout seul ce soir. C’est pas trop son habitude, mais il s’est dit, je verrais bien quelqu’un que je connais, et puis sinon c’est pas grave, je resterais seul. Alors évidemment, peu de gens l’aime bien ce mec dans la soirée, surtout qu’il est tout seul ( parce que le mec bourré bien entouré, ces derniers l’aiment bien : il fait marrer la galerie en alignant des phrases sans queue ni tête ( ça fait trois fois dans ce texte que j’utilise cette expression quand même), tout le monde va être écroulé quand il aura embrassé la serveuse ou qu’il sera tombé 4 fois de suite par terre. Mais c’est vrai que pour certains ( qui n’ont pas forcément tort), c’est plus pathétique qu’autre chose, parce que pour eux une soirée sans alcool ça existe, parce que pour eux, en arriver là, ça démontre un certain malaise interne, parce que l’alcool ça pue ( bon c’est un argument comme un autre, argument que je ne défendrais pas)), du coup il dérange, il est un peu brusque, un peu pataud, il essaye de temps en temps de draguer une jeune minette ( surtout qu’il n’a plus l’âge d’être étudiant). Mais pour lui, tout ça n’a sans doute plus vraiment d’importance, peut-être ressassera-t-il tout cela le lendemain en se levant à 15H…
Lui, dans son coin était là à déprimer. C’était sûrement un prof ( ne me demandez pas pourquoi, je le sens, c’est comme ça). Sa femme vient de partir. Ce soir, elle en avait marre. Donc elle a fait ses valises et s’est fait la malle. Parce qu’elle s’ennuyait. Comme l’ennui porte conseil, elle s’est enfin décidée. Du coup, ce soir, il restera seul. Enfin pas complètement : il peut compter sur ses amis qui lui ont proposé de se changer les idées ce soir en venant ici. Mais il garde ses distances avec eux et préfère écouter leur conversation d’une oreille distraite. Elle est là. Pas dans la boîte, faut pas rêver, ça fait trop mal au cœur. Non elle est là dans sa tête, omniprésente. Elle a fait le ménage dans son cerveau et désormais est toute seule. Rien d’autre, elle a tout jeté à la poubelle : les soucis financiers, l’anniversaire du p’tit, sa conférence au Guatemala de lundi prochain… Du coup, il est bien obligé de l’avoir en tête, donc de la voir. Mais au bout d’un temps, fini les considérations machistes et se met lui aussi au ménage : d’un coup il la balaye de son esprit. Plus jamais il ne veut la revoir dans les parages de son cerveau. Il ne va quand même pas s’arrêter de vivre juste pour elle. Ca la réjouirait trop…mais évidemment tout cela doit se faire doucement : étape après étape. Pour l’instant il choisit de se rapprocher de ses amis et d’échanger quelques futilités qui ne pourront lui faire de mal, il en est persuadé. Et cela semble marcher, il se prend au jeu d’énoncer quelques banalités, des évènements sans intérêts pour se divertir, ne pas se prendre la tête … Il oublie enfin, pour l’instant certes, mais il oublie, ce soir tout seul dans son grand appartement, ce sera sans doute une autre paire de manche mais le futur, il n’y pense pas, il veut vivre au présent sans elle, sans l’espoir d’un avenir avec elle.
Moi, dans tout ça ? vous ne voulez quand même pas que je fasse pour vous ma propre analyse. Non je ne me donnerais pas en spectacle. Mais si vous voulez ma psychologie, soit vous arrivez à me convaincre de faire une séance de psy, soit vous me faite subir un événement difficile qui sera forcément, parce que c’est la mode en ce moment, suivi d’une cellule d’aide psychologique aux victimes et proches des victimes. Mais la solution que je peux vous proposer, c’est de prendre un peu dans tous ces portraits quelques traits et vous devriez plus ou moins pouvoir me reconstituer : parce que forcément lorsqu’on écrit, on met toujours un peu de soit, après je vous laisse voir ce que vous voulez de moi entre tous les traits (plus ou moins psychologique, je l’admet, parce que c’est vrai, c’est un peu de la psychologie de surface par moment, pas loin de la psychologie de grande surface par moment même, tellement cela peut être peu évolué). Comme l’Homme a construit Dieu à son image, je vous laisse me construire à l’image que vous avez de moi, celle que vous voulez, je vous dirais ensuite si ça me convient, parce que Dieu lui a pas eut son mot à dire, mais moi je me laisserais pas faire comme lui, je ne veux pas qu’on construise je ne sais quelle image de moi-même et surtout qu’on s’en serve pour justifier je ne sais quel acte de cruauté comme toutes les chapelles semblent faire…
Vendredi 29 septembre 2006