pont des arts
Sur le pont.
Depuis ce pont d’une atmosphère vaporeuse
Pour peu qu’on la rende heureuse,
On pourrait se jeter au milieu du courant
Et enfin nager entre ses collants.
De cette ambiance sans balance,
Une espèce de beauté en permanence
Pour un amour sans concessions,
Qu’on pourrait même porter en procession.
Du ciel émergeait cette pâle lueur
D’une éclatante puissance à faire pâlir les heures.
Lézard du temps à s’imaginer le pont des arts
Désertant la foule pour attendre son hasard
De la balustrade à lustrer les nuages,
D’un mirage à illustrer la douceur des âges,
Pas tout à fait dans l’orage au point de sombrer
Mais plutôt au moment où la tourmente rend la vie ambrée
De cette plateforme de mégaphone
Parce que les sentiments sont aphones
On pouvait sentir les éléments naissants
A s’en croire au milieu de Ouessant.
Sous les lampadaires de cette ambiance délétère,
De ces réverbères aux éclats diffus de l’hiver,
Une jeune femme flâne laissant ses flanelles
Au vent de mes songes et l’encens de mon désir charnel.
Des parfum de bonheur bonimenteurs de l’amour
De la bonne humeur de ce pont de velours,
Se dégage une senteur d’un ailleurs empli de magie
Qui embaume mon esprit bien loin de s’en trouver assagi.
Mercredi 20 novembre 2007.