Archive pour novembre 2007

pont des arts

Sur le pont.

 

Depuis ce pont d’une atmosphère vaporeuse

Pour peu qu’on la rende heureuse,

On pourrait se jeter au milieu du courant

Et enfin nager entre ses collants.

 

De cette ambiance sans balance,

Une espèce de beauté en permanence

Pour un amour sans concessions,

Qu’on pourrait même porter en procession.

 

Du ciel émergeait cette pâle lueur

D’une éclatante puissance à faire pâlir les heures.

Lézard du temps à s’imaginer le pont des arts

Désertant la foule pour attendre son hasard

 

De la balustrade à lustrer les nuages,

D’un mirage à illustrer la douceur des âges,

Pas tout à fait dans l’orage au point de sombrer

Mais plutôt au moment où la tourmente rend la vie ambrée

 

De cette plateforme de mégaphone

Parce que les sentiments sont aphones

On pouvait sentir les éléments naissants

A s’en croire au milieu de Ouessant.

 

Sous les lampadaires de cette ambiance délétère,

De ces réverbères aux éclats diffus de l’hiver,

Une jeune femme flâne laissant ses flanelles

Au vent de mes songes et l’encens de mon désir charnel.

 

Des parfum de bonheur bonimenteurs de l’amour

De la bonne humeur de ce pont de velours,

Se dégage une senteur d’un ailleurs empli de magie

Qui embaume mon esprit bien loin de s’en trouver assagi.

 

 

Mercredi 20 novembre 2007.

jusqu’aux genoux

Jusqu’aux genoux.

 

 

Au bord des lacunes,

Sans avoir de rancunes,

On flâne sur l’horizon,

Pour tout prendre en dérision.

 

De cette minuscule satiété

De s’asseoir sans prendre l’été

Au milieu des doux champs

Armé d’un pioche à tout bêchant.

 

Jusqu’au jour où

Jusqu’au genoux

Enfin sans les bottes

Pour toucher la flotte.

 

Définitivement fragile dans l’argile

Sans regarder droit dans les cils

On se regarde dans le gris des yeux

Dans un nuage au fin fond des cieux.

 

Affranchi de toute convention

Même sans ressentir de palpitation

Des réflexes et tics de langage

Que l’on pique à tous les étages.

 

Jusqu’au jour où

Jusqu’au genoux

Enfin sans les bottes

Pour toucher la flotte.

 

On peut bien s’en foutre

Parce que plus rien n’outre

Dans son monde de carton

De déménagement de tons.

 

Atome parmi les atomes

Aphone de tous les symptômes

Que ça tonne ou ça foudre

De quel grain se moudre ?

 

Jusqu’au jour où

Jusqu’au genoux

Enfin sans les bottes

Pour toucher la flotte.

 

Cache-nez de l’esprit

De celui qui croyait pris

Epris de toutes ces idées

Sans jamais avoir vu d’orchidée.

 

A retarder sans cesse le départ

Qu’on se veuille toujours à part

De ce faire-part de décoction

On pourrait trouver l’extrême onction.

 

Jusqu’au jour où

Jusqu’au genoux

Enfin sans les bottes

Pour toucher la flotte.

jeudi 15 novembre 2007

No drama just dream

No
drama, just dream

 

 

No drama just dream

No trauma just stream

In the kingdom of
random

Just a bit of freedom.

 

Parce que poussière,

Des toiles que l’on peint,

Qu’on construit de parpaings,

On ne finira pas dans une glacière.

 

Parce que fragile,

Comme un singe des branches,

Où sur elles les airs se déhanchent

On ne finira pas dans l’argile.

 

No drama just dream

No trauma just stream

In the kingdom of
random

Just a bit of freedom.

 

À l’accumulation de ces lotions,

De chiffres sous perfusion,

Des sens et de nos passions,

Sans qu’on réagisse une fraction.

 

A tout calcul loin du cœur

A tout calcul du « par cœur »

A tout percute la rancœur

Et persécute toute âme-sœur.

 

No drama just dream

No trauma just stream

In the kingdom of
random

Just a bit of freedom.

 

Pour que le dérailleur,

Nous mène dans un ailleurs,

Avec ses dents aiguisées d’un tailleur,

Celles de l’événement des frayeurs.

 

Un monde d’ici sans messie

Où l’extase que l’on remercie

Côtoie l’horreur portée en vessie,

Comme deux couches d’un même farci.

 

Pas de tréma juste des rimes

Pas d’eczéma juste des enzymes

Dans un univers de capharnaüm

Où ne pas gésir sur le linoléum.

mercredi 7 novembre 2007