De la démocratie en Amérique (In Memoriam Alexis de Tocqueville)
Des milliards qu’il amasse,
Pour autant qu’il n’en laisse que des miettes,
Il en met plein les mirettes
De lasses et aveugles masses.
Renvoyés à ce seul face à face,
Qui laisse le monde sidéré, hébétant,
Le mano à mano des ultimes instants,
Nous anéanti, sans issue ou volte-face.
La farce du clown fût trop forte
Et la liesse dans cette mascarade
Enlace la démocratie alors morte
Dans une triste et amère pantalonnade.
Sans vergogne sur l’outrance,
Instrumentalisant la moindre grogne,
Le vertige de la litanie des offenses
Laisse dans les cordes ceux qu’il cogne.
Au prisme de ce projet de société,
Signant là son goût du sang,
Revendiquant une satiété de diversité,
Fait sombrer dans l’indécent.
La farce du clown fût trop forte
Et la liesse dans cette mascarade
Enlace la démocratie alors morte
Dans une triste et amère pantalonnade.
Fidèle à l’esprit de carnaval,
le bouffon du roi trône
Sur le strapontin paradoxal
De celui issue de la haute-faune.
A vouloir exprimer une catharsis
Il signe la décadence démocratique
Qui échoue sur les rides de Narcisse
Dans un naufrage pathétique.
La farce du clown fût trop forte
Et la liesse dans cette mascarade
Enlace la démocratie alors morte
Dans une triste et amère pantalonnade.
No trackbacks yet.