pourquoi avoir peur d’un 21 avril bis, le scrutin était le 22 ?
Les dix petits nègres
« Sarkozy ne représente-t-il pas un risque de dictature ? »
– un journal suédois[1]
« Ils sont douze, ce soir il n’en restera plus que deux. C’est à Vous de voter ». c’est un peu comme ça qu’ils auraient du faire leur publicité pour la soirée électorale sur les chaînes de télé française, une sorte de « loft présidentiel », de « candidat academy », de « nouvelle star des présidentielles », voire de « je suis un candidat, sortez-moi de là ». A vous de choisir, a vous d’éliminer ou de garder. Surtout éliminer d’ailleurs, plus que garder, d’autant plus que le vote utile semble avoir suppléer pour de bon le vote idéologique, vote utile pour qui d’ailleurs ? pour quoi ? contre qui ? contre quoi ? pour un parti ou pour la nation ? Le vote utile, notion qui veut tout et rien dire, nouveau dogme électoral, venant tour à tour à la rescousse de la chute d’un parti, à l’aide d’un novateur ( ou en tout cas, c’est comme cela qu’il se présente) de la politique française ou même du plus conservateur des conservateurs, Joe Dalton[2]. Qu’est ce que cela signifie donc de voter utile dans ce contexte où le concept, qui, un jour sans doute a eut une légère signification aujourd’hui ne veut plus rien dire ? Je n’avais pas envie de rentrer dans cette politique qui devient plus stratégie que conviction, qui devient calcul à la place des idées. On craignait la trop forte influence des Etats-Unis sur notre système électoral où la personnalité du candidat devient prépondérante sur les idées. Mais nous, on a trouvé mieux, un concept[3] ( pourtant bien creux) pour suppléer le vote selon les idées. Chaque électeur dans la cuisine, sous la douche ou aux toilettes s’est donc mué en petit stratège, évaluant les chances de chacun des candidats de barrer la route à celui (ou ceux et du coup, le vote utile devenant encore plus obsolète) qu’on ne veut pas. Du coup, la raison a clairement pris le dessus sur la conviction. Mais il faut de la raison pour une élection, il s’agit de choisir un président, pas de savoir si on achète des pâtes ou du riz pour ce soir[4]. Non, c’est la mauvaise raison qui a gagné du terrain, celle qui transforme un rendez-vous amoureux en stratagème aux allures militaires, celle qu’on distille parfois dans les relations sociales pour en quelque sorte les optimiser, celle du calcul en bref. Et puis, le vote utile, à l’extrême, ça devient, un vote pour l’utilitaire, pour l’efficacité. Dans ce cadre, ce n’est plus la démocratie qu’il faut, mais la technocratie. Et Jean-Marie d’ajouter, « pour ça, on a déjà Bruxelles »[5].
« Un macho sans scrupule qui joue avec la peur des gens »
– süddeutsche zeitung ( Munich)
Alors face à tout ça, j’ai quelques nostalgies pour les élections d’antan, pour parodier Brassens à qui manquaient les funérailles d’antan[6]. Oui, ces élections où tout le monde avait sa chance, même si c’était bien relatif, où les « petits candidats » étaient un peu plus que des nègres, de ceux qui bossent pour les autres, qui suent sang et eau pour affirmer leur différence et leur identité. Tous ces nègres qui en quelque sorte, si Aimé Césaire veut bien me permettre de dévier ses concepts, appliquent la Négritude au champs politique français en insistant sur leurs différences, leur identité propre, si souvent bafouées par les partis dominants. Biens sûr, ils ont toujours servi de réservoir électoral pour les « favoris » pour le second tour, mais ils avaient une certaine autonomie et n’étaient pas nécessairement dans l’ombre de leur candidat de tutelle, celui pour qui ils allaient se rallier au second tour. En ce temps là, on pouvait encore voter pour qui l’on souhaitait au premier tour, parce qu’en moyenne disposant de 10 candidats, on peut trouver quelqu’un à peu près à son goût. Mais il semblerait que le 21 avril ait bien eu des répercussions considérables. Et il faut bien avouer qu’après avoir parcouru les articles sur les soirées électorales chez des différents partis, j’ai ressenti dimanche soir, un grand vent de nostalgie vespérale. Je pensais à Arlette qui faisait son dernier tour de piste devant un parterre quasi-vide après avoir fait rêver tant de femmes et d’homme, après avoir scandé tant de « travailleuses, travailleurs », à Marie-George qui semblait malgré elle, décidée à enterrer une bonne fois pour toute le PCF au point d’entendre des militants proposer après son intervention des boissons gratuitement parce que, bah parce que personne n’en avait pris, à Dominique qui, sur ce plateau Télé, ne s’apitoyait même pas sur son sort et faisait déjà campagne pour Ségo. Comme si, elle ne lui avait pas assez fait de mal comme ça… remarquez, elle n’est pas la seule : Hulot est aussi, à mon avis, un des premier coupable du désastre des verts qui décidément ont besoin de se mettre au vert : l’intrusion de Hulot dans le monde politique a donné un sérieux coup d’arrêt à l’écologie politique en France : ce n’était pas son rôle de venir à ce point dans le champ politique. Et je ne dis pas seulement ça parce que c’est Hulot, j’aurais dit plus ou moins la même chose si un membre de Greenpeace se serait présenté sous la bannière Greenpeace aux élections. Il faut des interactions entre les mouvements associatifs et la politique mais pas une confusion des genres, surtout quand la personne en question dispose d’une aura médiatique sur-dimensionnée qui risque de fausser l’impact réel de l’intrusion. De même son idée de Pacte écologique est tout aussi funeste pour l’écologie française : c’est le nivellement des candidats à l’élection sur le plan écologique, c’est donc mettre au même niveau tous les signataires, considérer les programmes environnementaux de Sarkozy et Voynet au même niveau parce que les deux l’ont signé[7], c’est donc faire croire que tous les candidats se valent sur ce point, que la cause écologique est acquise et qu’un consensus des candidats existe sur ce point puisqu’ils l’ont tous signé ( ou presque). Comme j’avais lu dans un bouquin, « quand tout le monde est vert, personne n’est vert ». Le pacte écologique, c’était aussi mobiliser tout le monde sur l’environnement pendant 1 semaine ( surtout que Hulot ayant obtenu l’accord de tout le monde sur ce pacte, cela ne faisait plus débat donc plus recette pour les médias, donc aux oubliettes, l’environnement) pour que plus personne n’en parle par la suite, c’est donc finalement l’éclipser du débat. Mais Voynet est aussi responsable de son propre échec et notamment son obsession de faire la cour à Hulot ( jusqu’à vouloir obtenir l’autorisation de mettre des citations de lui dans sa profession de foi !!). Mais je ne veux pas non plus être trop dur avec sa campagne[8], tout simplement parce que je ne l’ai pas trouvé si mauvaise et mon vote pour elle me fait dire que je la soutiens (même si mon vote correspond sans doute plus à un soutien des verts et de la cause écologiste en général qu’un soutien à la personne même de Voynet).
« L’homme politique le plus ambitieux et le plus impitoyable d’Europe qui n’a pas de vrai conviction mais s’aligne sur l’humeur du peuple »
– Frankfurter Allgemeine ( Francfort).
Oui ils me manqueront ces dix petits nègres, ces dix qui ont bossé comme des dingues pendant cette campagne et qui seront sans doute encore moins nombreux à la prochaine édition ( si prochaine édition il y a, parce que Joe Dalton voudra peut-être changer tout ça… il aura déjà attendu un bout de temps pour être élu une 1ère fois, alors, si on peut éviter les démarches administratives ( ie, le vote), on va pas se gêner). C’est vrai que j’ai bien peur que l’on vire vers un système de bipartisme ( peut-être tripartisme si Bayrou réussit à s’imposer, ce que j’espère pas parce que je soutiens ses idées mais bien pour le maintien de la pluralité partisane). Alors certes, 10 candidats c’est sans doute beaucoup. Surtout à la gauche de la gauche comme on a pris coutume de dire, mais quand je vois le nombre de partis russes libres (j’entends par-là les partis qui ne sont pas directement ou indirectement des projets du Kremlin) qui se réduit comme peau de chagrin, je préfère que l’on ait 10 partis capables de présenter des candidats aux présidentiels.
Lui confier le pouvoir « c’est comme organiser une
barbecue partie dans l’Estérel en plein été » –
Jacques Chirac
Mais en ces temps électoraux vécus loin de France, je pense régulièrement au système de mon pays d’accueil. A plusieurs égards, le système Finlandais est enrichissant. D’abord pour son initiative en 2001 d’avoir changer la constitution pour un régime nettement moins présidentiel. Le président Français est, à mon avis trop influent, ne serait-ce que désormais sur le résultat des élections législatives qui risque de suivre celui des présidentiels dans tous les cas. Il y aura de nouveau, un parti contrôlant tous les pouvoirs. La Finlande, elle par contre, n’a que très rarement un seul parti au pouvoir ( ou une coalition du genre gauche plurielle ou UMP-UDF). La Finlande est un pays de coalition. Coalitions parfois très surprenantes comme celle de 1995 surnommée « coalition arc-en-ciel » qui allait de la droite à l’extrême-gauche…Coalition large, vous allez penser, mais comment ils gouvernent alors ? eh bien, le compromis est bien un mot français, mais on peut se demander si il n’est pas d’origine finlandaise… On se met d’accord, on travaille ensemble, on collabore ( sans connotation négative), on discute, on trouve des accords. N’est-ce pas d’ailleurs réellement ce que devrait être tout système de démocratie représentative ? il s’agit de représenter l’ensemble de la nation (et non pas seulement ceux qui ont voté pour le parti majoritaire, il s’agit donc d’appliquer une politique qui convient plus ou moins à TOUTE la nation) et donc des opinions diverses pour ensuite trouver des consensus sur ces opinions pour pouvoir gouverner et avancer. Comme disait Aron : « Qu’on soit de droite ou qu’on soit de gauche, on est toujours hémiplégique »[9]. Comment représenter une nation quand un seul parti est au pouvoir ? le parti va faire ses petites réformes dans son coin, contre une partie des citoyens et lorsque l’autre parti va arriver au pouvoir ensuite, il va tout défaire ou mener une politique contraire. Ne vaut-il pas mieux chercher le dialogue dès le début, chercher le consensus au lieu de l’affrontement qui ne mène à rien et bien souvent fait reculer ?
Alors, c’est sûr ça fait moins héroïque tout ça, ça fait un peu parlement pantouflard qui négocie, discute en lieu et place d’envolées lyriques lancées par les leaders des différents partis, de ces tumultueuses séances de l’assemblée nationale où les éléphants se lancent des piques et autres invectives. C’est vrai que c’est pas le même genre, « les parlements travailleurs » comme ils disent. Et puis, cela pose aussi la question du respect des électeurs lors de la formation des coalitions : des élections législatives ont eu lieu en Finlande, il y a 1 mois et demi et la formation du gouvernement n’est pas encore tout à fait officialisée et surtout, cette formation se décide derrière des portes closes : le parti du centre est arrivé en tête et donc le premier ministre sortant (du centre) mène les négociations avec les différents partis pour former une coalition tenable, en tenant compte des résultats obtenus aux élections et des thèmes abordées dans l’élection. Ainsi, selon, les thèmes importants, des partis peuvent prendre de l’importance, comme cette année les questions d’environnement et d’énergie qui ont poussé le premier ministre à intégrer les verts dans son gouvernement, ce qu’ils ne refuseront pas alors qu’ils seront pourtant dans un gouvernement de centre droit[10]…impensable en France. De plus, lors des négociations, rien ne fut exclu et le parti Social-démocrate, grand perdant des élections (il n’était pas dernier, loin de là, mais a perdu beaucoup de sièges), a lui aussi participé aux négociations, et un temps il ne fut pas exclu qu’il participe aussi au gouvernement. Parce qu’ici, il y a véritablement deux temps politiques : les élections, où les partis s’affrontent et le temps où l’on gouverne et donc où l’on discute au delà des frontières partisanes. Evidemment il est bien difficile dans ce cas d’avoir des politiques extrêmes dans un sens comme dans l’autre, puisque aucun parti n’imposera ses idées face à celles des autres, alors on peut parfois regretter le manque d’engagement qui peut s’ensuivre mais on peut se féliciter la constance du système qui fait que les grandes lignes politiques sont prises pour longtemps et ne risquent pas de changer à chaque nouveau gouvernement puisque tout le monde a été consulté auparavant, même si l’on est dans l’opposition. Alors, moi qui si souvent critique la vision à court-terme des politiciens, je ne peux qu’applaudir des deux mains ce système qui permet des réformes sur le long-terme sans penser aux lendemains, autrement dit aux prochaines élections qui risqueraient de tout foutre en l’air. Alors, c’est vrai que le citoyen vote pour un parti sans savoir dans quelle alliance il va ensuite s’engager, et cela peut poser problème, mais cela permet aussi d’éviter qu’un cinglé soit seul à diriger…
« son égotisme, son obsession du moi lui tient lieu de pensée. La critique équivaut pour lui à une déclaration de guerre qui ne peut se terminer que par la reddition, l’achat ou la mort de l’adversaire.[…]
Chirac, lui a le souci des autres, de l’homme. Sarkozy écrase tout sur son passage. Si les français savaient vraiment qui il est, il n’y en a pas 5% qui voteraient pour lui »
– François Goulard, ministre libéral.
A propos de cinglé, je ne pouvais m’empêcher de finir sur une petite diatribe sur notre futur président. J’en profite, peut-être qu’après on ne pourra plus…j’en profite aussi, parce que c’est toujours nécessaire et surtout urgent. Comme je commence à me persuader ces temps-ci : « la gauche, c’est le progrès, la droite, c’est le regret ». Et je pense que cela risque d’être encore plus vrai que jamais lors de ce 2nd tour. J’ai bien peur que l’on regrette de l’élire. Je pense avec une certaine conviction, que ce 6 mai prochain est un choix important. On pourrait se dire qu’il s’agit seulement d’un classique duel entre la gauche et la droite. Mais je pense que cela va bien au-delà. C’est une vision du monde qui est différente. Entre une vision Sarkozy-centrée et une vision ouverte au-delà de la personne-même du candidat, il y a un véritable fossé. Les quelques exemples semés ici et là dans ce texte donne déjà un certain aperçu du personnage. Un égo surdimensionné, une ambition sans commune mesure, un irrespect total pour TOUS les autres y compris ses proches collaborateurs,…la liste des défauts est bien longue. J’ai toujours appris qu’il ne fallait pas voter sur la personne mais sur les idées ( en plus, dans son cas, si on regarde les idées, c’est pas mieux ). Mais là, il me semble que s’interroger sur la personne peut s’avérer plus qu’utile. Un dictateur en puissance, ça peut s’éviter si on fait attention à qui on a affaire. Les idées et les objectifs auront beau s’avérer plus que louables (malheureusement, dans son cas, elles ne le sont même pas), il faudra toujours s’interroger sur la manière de les mettre en place, les moyens utilisés. La célèbre formule « la fin justifie les moyens » rappelle toute l’animalité qui sommeille en nous : être prêt à tout pour en arriver à une certaine fin, quitte à oublier un instant notre socialité, notre raison ( ou pire encore, la mettre à contribution), notre humanité en bref.
Face à Sarkozy, j’ai l’impression de lire « Le prince » de Machiavel ( ou « comment obtenir et conserver le pouvoir » selon les dires de l’auteur), d’observer un homme obsédé par le pouvoir ( et surtout le sien, parce que j’espère que vous l’avez compris mais rien au delà de sa personne ne l’intéresse) qu’il semble prêt à tout pour ça, qu’il semble prêt à utiliser à la fois Jaurès et De Gaulle, Jean Paul II et Mitterrand sans trouver une contradiction, puisque cela apparaît cohérent dans l’optique de sa prise de pouvoir. De même, il n’a de vertu que politique et non morale : comme dit dans « le Prince », il se doit de doser comme il faut la peur et l’amour pour conquérir et conserver le pouvoir, pour conserver le calme dans la cité ce que semble appliquer Sarkozy à merveille en mêlant crainte et admiration pour sa personne. De même le Prince ne doit exclure aucun moyen pour conquérir le pouvoir, y compris la trahison, art dans lequel Sarkozy excelle depuis quelques années.
J’ai également lu il y a quelques années de cela « le meilleur des mondes », ce chef-d’œuvre de la science-fiction d’Aldous Huxley où la sélection génétique est établie en règle générale, où la vie est encadrée, que dis-je conditionnée, du début à la fin. Il s’agit bien d’un récit d’anticipation, mais je veux qu’il reste du domaine du RECIT. Alors faisons en sorte que tout cela reste de la fiction. Alors le 6 mai, vous savez ce qui vous reste à faire…. Sinon, il n’y aura pas que les dix petits nègres ( et pas seulement au sens propre) qui devront faire leur bagages… [11]
[1] Les citations de ce genre et qui vont être parsemées le long du texte sont issues de Marianne ( du 20 avril 07) que j’invite tout le monde à lire pour finir de vous convaincre qu’à partir du 6 mai prochain, il va falloir lutter, résister et ne rien lâcher pendant cinq ans pour tenter de préserver des éléments de démocratie, de solidarité, de protection de l’environnement. Souvent ces derniers jours, je me dis en plaisantant que je vais rentrer dans la résistance, comme aux heures noires de la France collabo, mais d’autres jours, je me dis que cela n’est peut-être pas si faux…
[2] Dénomination utilisée par Djamel que je n’arrête plus d’utiliser depuis que je l’ai entendu, ce texte ne fera donc pas exception.
[3] Parce qu’en France, on aime bien les concepts, les jargons et les trucs de ce genre, les trucs qui font classe, qui font intelligent même si derrière, ça ne veut rien dire…
[4] Remarquez, certains profiteraient bien de cette phrase pour faire une comparaison entre l’alimentation et la politique française depuis 30 ans : un choix qui se résume entre le riz et les pâtes ( je vous laisse choisir qui est qui ). Mais désormais on a aussi une patate.
[5] En fait c’est pas une citation, mais un résumé de sa pensée en matière d’Europe…
[6] Par contre ne prenez pas cette référence aux « funérailles d’antan » au premier degré, loin de moi l’idée qu’une élection peut ressembler à des funérailles, quoique… pour Marie-George, Dominique et peut-être la France le 6 mai prochain, ça ne sera pas très éloigné…
[7] et pourtant que de différences, entre un Joe Dalton qui soutien l’EPR (et issu d’un gouvernement qui a fait passé le décret d’autorisation de la construction de l’EPR en douce, il y a 2 semaines, un autre scandale tant écologique de démocratique), ne veut pas de moratoire sur les OGM (alors que même sans être farouchement contre, les insuffisances législatives sont flagrantes et nécessite un moratoire pour tout remettre à plat), qui ne considère pas l’écologie comme une idéologie essentielle et qui doit être mise au cœur de son programme et une Voynet qui s’engage contre l’EPR , les OGM, demande un moratoire sur la construction d’autoroute, chiffre une réduction d’émission de CO2,…
[8] et puis sur la question de son manque de charisme, j’ai été rassuré dimanche soir en écoutant Ségolène qui fut vraiment pire : pendant un instant j’ai même cru qu’elle se présentait simplement pour faire la prochaine dictée de Pivot et non à la présidentielle. J’espère que d’ici le 6 mai, elle va retrouver de l’enthousiasme, du rythme, des idées, bref qu’elle va devenir présidentiable, parce que sinon, elle peut dès à présent jeter l’éponge, comme ça elle sera déjà en vacances…
[9] repris par Desproges qui ajoutait que Raymond Aron était de gauche…
[10] le parti du centre ( anciennement agrarien), un parti de centre-droit, le parti suédophone assez difficile à situer sur l’échiquier politique et donc les verts.
[11] Parce qu’imaginez qu’il perde, pour lui, c’est LA traversée du désert : il enchaînera le Sahara, le Sahel, le Kalahari, le désert de Gobi et le Bush ( qu’il semble tant apprécier !!!).